Dans l’exil, les mémoires se répondent, frôlements doux, ombres glissantes, gouffre étincelant, formes improbables.
Souvenirs de caresses enveloppantes, d’une fraternité perdue, où l’obscurité et la lumière s’unissent, où le silence est musique.
Mémoires des peurs aussi et du stress face à l’impureté croissante de son habitat…
Solitude et étrangeté dans l’isolement, et pourtant, une nouvelle vie sourd…
Frôlement de l’ineffable, odeur prégnante d’un monde translucide, bruissement des chants du sable et des coquilles, douceur de la demi-obscurité.
Goût et saveur de la terre et saveur.
Quête de la lumière aérienne, rêve de l’envol de l’oiseau qui échappe à la toute puissance de l’eau.
Librairie spectacle Le chercheur d’Art – Rennes, mars 2013